La lettre du Président janvier 2021

ARRAS le 20 janvier 2021

LE MOT DU PRESIDENT

Chères amies bridgeuses, chers amis bridgeurs.

             Vous écoutez et lisez comme moi les informations données par l'équipe gouvernementale,  les organismes de santé, et les décisions annoncées par le premier ministre (souvent avec quelques mots d'autosatisfaction en préambule). Serions-nous vraiment les meilleurs ?

            Certes, l'heure n'est pas à la polémique dans ces moments critiques mais bien plutôt à ces grandes valeurs d'entraide, d'humanisme, de solidarité.

            Quoi qu'il en soit, les normes édictées pour une reprise de nos activités, au jeudi 21 janvier, ne sont pas au rendez-vous, et le couvre-feu a repris du service, avant peut-être un nouveau confinement.

            Tous nos espoirs pour un proche retour « à la normalité » sont battus en brèche par l'apparition de ce que nos savants appellent des variants à la COVID 19 et qui nous viennent de Grande Bretagne, d'Afrique du Sud, du Brésil... en général plus contagieux, nous dit-on, mais pas plus pathogènes que la COVID-19 dans sa forme originelle et que les vaccins actuellement autorisés sont opérationnels, en capacité de venir à bout de ces nouveaux variants.

           La vaccination a débuté, un peu laborieusement peut-être, beaucoup d'entre nous y ont adhéré, cette vaste opération d'envergure ne doit pas être chose facile à mener et gageons que tout sera mis en œuvre pour satisfaire chaque demandeur et que le mouvement va s'accélérer faute de quoi notre société risque d'être confrontée à d'autres problèmes tout aussi dangereux et même plus difficiles à vivre que le virus, je veux parler du lien social, de l'isolement social.

En effet, j'aime rappeler cette affirmation d'Henri WALLON, Psychologue, Pédagogue et homme politique français (!) « L'individu est essentiellement social. Il l'est non par la suite de contingences extérieures, mais par suite d'une nécessité intime, il l'est génétiquement ».

            De nombreuses études ont mis en évidence que les gens isolés, en manque de lien social, ont des risques plus élevés de maladie et de décès. Il devient grand temps d'y penser avant que ce type de problème ne prenne le pas sur les aspects sanitaires, au même titre que l'économie.

            Pour l'heure, nous sommes de nouveau en manque de visibilité, nous restons dans l'expectative quant à une date de reprise de nos activités de club. Je ne manquerai pas de vous informer dès que possible.

            Encore un peu de patience. Si vous connaissez des adhérents de notre club qui seraient en proie à des difficultés de ce genre, veuillez m’en faire part, s’il vous plait.

            Georget FILLASSIER.